Circulation - Routes

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Au Cambodge, tout ce qui peut rouler roule, plus ou moins bien, plus ou moins vite, mais ça roule.

Le moyen de transport de base, c’est ce que nous nommons la « mobylette ». Cette petite moto de 100 cm3 est adaptée par les Cambodgiens à tous les besoins : transporter la famille (le couple plus les enfants), véhiculer de lourdes charges (la boule de remorque installée sur le porte bagage, une énorme remorque attelée, un système de refroidissement du moteur, à eau perdue, bricolé) ou encore véhicule vitrine du colporteur, qui, de village en village propose sa marchandise, un chargement dément sur le porte bagages . A chaque déplacement sur les routes, on croise des attelages plus fous les uns que les autres.

Le pays est pauvre, les moyens financiers limités, l’ingéniosité des Cambodgiens frise la démesure, ici tout est possible.

Tout ce monde navigue dans une circulation démente, surtout en ville: ça fourmille, ça se double, ça se croise, rarement une injure, pas de place perdue, le moindre « trou » est aussitôt bouché par une roue.

La première fois que vous coupez la circulation d’en face, sur une avenue, pour tourner à gauche, installé dans un « tuk tuk », vous vous demandez si c’est possible, la réponse est oui, ça ne passe pas loin, mais ça passe.

Les Cambodgiens ont pour eux qu’ils ne roulent pas vite, heureusement. Je ne me vois pas bien circuler tout seul dans les rues de la capitale.

La nuit, le mieux est de ne pas circuler, surtout en campagne, là, le jeu devient dangereux.