Swakopmund Walvis Bay

Fondée en 1892 par les colons allemands, située à une cinquantaine de kilomètres du grand port de Walvis Bay, Swakopmund est devenue la première station balnéaire du sud ouest africain.

La côte se prête peu à la baignade du fait de la température de l’Océan Atlantique, froide ; et la présence de nombreux requins n’encourage pas les baigneurs.

Au nord de la ville, la côte inhospitalière a pour nom SKELETON COAST, à cause du courant marin qui a drossé pas mal de bateaux sur la grève. (région privée, inaccessible au visiteur si ce n’est en avion).

Une très importante colonie de otaries a élu domicile à quelques kilomètres de la ville et une route goudronnée la relie à Walvis Bay, le seul port de commerce en eaux profondes du pays ouvert sur l’atlantique.

Le climat y est doux (5° en hiver et 30° en été) mais la ville est perpétuellement enveloppée d’un brouillard maritime plus ou moins dense qui se dissipe à une quinzaine de kilomètres de la côte, vers l’est.

Le tourisme est principalement basé sur la faune très abondante grâce au courant marin Benguela qui permet au plancton de se développer, et sur les excursions dans le désert qui cerne la ville.

De Walvis bay, on peut, en 4x4 longer la mer par la côte, sur une vingtaine de kilomètres, avant d’être bloqué par les dunes de sables du NAMIB qui plongent directement dans l’océan.

La promenade en bateau, dans la baie des baleines, est rythmée par le ballet incroyable des otaries. Pas vraiment farouches, elles montent sur l’embarcation, encouragées par le capitaine, pour quémander un peu de nourriture. Les pélicans, qui ne sont pas en reste, participent à la collation, sous le regard joueur d’un ban de dauphins collés au sillage du bateau, pour la plus grande joie des passagers.